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LE VOLET

ENVIRONNEMENTAL

« Mon but n'est pas de changer

le monde, mais de le préserver."

Albert Camus

Sur le plan du réchauffement climatique, en dehors de quelques rares climatosceptiques aux conflits d’intérêts souvent manifestes (incluant certains dirigeants de grandes nations...), tout indique aujourd’hui que l’humanité précipite la planète dans un réchauffement de l’atmosphère extrêmement rapide à l’échelle géologique, à l’origine de bouleversements inédits pour l’espèce humaine mais également pour l’ensemble de la faune et la flore terrestres. Les humains « consomment » 160% des ressources de la planète Terre chaque année. Alors que l’humanité poursuit son accroissement (plus de 9 milliards d’ici 2050, consommant comme 12 milliards d'aujourd'hui), les besoins en eau, en terres agricoles et en ressources, vont devenir des facteurs vitaux et des vecteurs de crises et de conflits. Or, nous savons clairement que la production de protéines animales requiert des surfaces considérablement plus importantes que celle des protéines végétales. Deux tiers des terres agricoles en France sont destinés à l'alimentation animale. Un hectare de soja peut nourrir 15 personnes (6 pour le blé et 3 pour le maïs), quand la même surface peut nourrir une demi-personne en viande. De même pour l’eau[1]. Un même écart est constaté sur la question des émissions de gaz à effet de serre. Les rapports sont souvent supérieurs à 10. Aujourd’hui, ce sont les deux tiers des terres cultivables dans le monde qui sont dédiés à la production d’alimentation pour le bétail (pâturage et fourrage)[2]. En termes d’énergie et de protéines, la transformation de végétaux en viande présente un mauvais bilan.

Le gigantesque secteur de l'alimentation humaine est au cœur des problématiques environnementales !

Il est donc urgent de réduire la pression humaine sur les écosystèmes (déforestation pour nourrir le bétail (soja), effet de serre, nitrates, surpêche industrielle, polluants, pesticides, empreinte carbone, perturbateurs endocriniens, antibiotiques, OGM…). Le secteur mondial de l’élevage émet à lui seul 18% des gaz à effet de serre, soit près de la moitié de l’impact de l’alimentation sur l’environnement. L’agriculture industrielle consomme près de 60% de l’eau dans le monde, dont nous savons que l’eau est un facteur majeur tant en termes de stabilité géopolitique que de santé des populations. Par ailleurs, en matière de biodiversité, on constate que 75% des réserves mondiales de poissons sont épuisées, surexploitées ou en passe de l’être.

Qui ne peut raisonnablement comprendre ces messages ? Sont-ils trop violents pour nos esprits baignés dans le confort artificiel de notre mode de vie occidental ? A titre individuel, notre comportement est loin d’être sans effet sur ce problème de réchauffement. La fameuse « part du colibri » du philosophe agronome Pierre Rabhi. Un exemple permet de voir que la chose n’est pas si intuitive que nous le pensons : allez voir l'onglet "Le saviez-vous ?"...

[1] Il faut 15.000 litres d’eau pour produire un seul kilo de viande (10 mois de douche quotidienne !), contre 2.000 litres pour un kilo de riz (FAO).

[2] En France, 80% des céréales produites sont destinés à l’alimentation animale.

Rapport Planète Vivante 2016 du WWF
Eart Overshoot Day

Le Jour du Dépassement Global indique chaque année la date à laquelle la demande exercée par l’humanité sur la nature (Empreinte Ecologique) dépasse la capacité de la planète à régénérer ces ressources et à absorber les déchets dont les émissions de carbone (biocapacité). La surexploitation des ressources naturelles conduit à l’endommagement du capital naturel sous forme de déforestation, d’érosion des sols, d’appauvrissement de la biodiversité, ou encore d’accumulation de carbone dans l’atmosphère.

Cette date du grand dépassement était le 24 décembre en 1971 !

Un légume frais hors saison importé engendre 20 fois plus que de gaz à effet qu'un légume local de saison...

Si vous souhaitez aborder la question écologique de l'alimentation carnée, un peu de philo (cliquer sur l'image) :

L'alimentation carnée et ses conséquences écologiques philo
L'eau un trésor à préserver
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