

Le saviez-vous ?
Un medley d'infos diverses...
Donner à réfléchir plutôt que moraliser...

Effet de serre et impact CO2
Et pourquoi
NE Pas DEVENIR Cycliste végétarien ?

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On nous prendrait pour des ... "jambons" ? La suite en bas de page...
Interrogé parmi d’autres patrons dans "Les dirigeants face aux changements" (Editions du Huitième jour - 2004) Patrick Lelay, ex-PDG de TF1, affirmait : « Il y a beaucoup de façon de parler de la télévision. Mais dans une perspective business, soyons réalistes : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit (…). Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre, pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola c’est du temps de cerveau humain disponible. Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. C’est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l’information s’accélère et se banalise. »
La problématique des abattages rituels
Savez-vous que l'abattage rituel (égorgement sans étourdissement) est très largement pratiqué en France, profitant d'une dérogation, bien au-delà des demandes halal ou casher (directive 93/119/CE et décision 88/306 de la Communauté européenne) ? Pourquoi ? Par souci d'efficacité et de rentabilité (évitement d'une double chaîne d'abattage).
Par ailleurs, la viande qui en est issue est loin d'être étiquetée ou annoncée comme telle (restaurant, grande distribution, etc.)... L'étiquetage "halal" n'est pas obligatoire, car la réglementation européenne s'y oppose afin d'éviter toute stigmatisation de la communauté musulmane.
En 2014, plusieurs pays européens (Suisse, Liechtenstein, Islande, Norvège, Suède, Pologne, Lettonie et Danemark) obligent l'étourdissement de l'animal avant son abattage. D’autres États (Autriche, Slovaquie, Estonie et Finlande) imposent l'étourdissement juste après l’acte de saignée.
D'autres pays, enfin, exigent que les consommateurs soient informés du mode d'abattage par un étiquetage spécifique (source : Wikipedia 2017).
Les parties arrière de l’animal ne sont pas consommables pour les israélites et les musulmans. De même, dès lors que le sacrificateur refuse la carcasse de l’animal, celui-ci ne peut plus être vendu que sur le circuit dit classique (source : Revue semestrielle du droit animalier "Le végétarisme" 2011).
Ne serait-il pas temps, en France, de s'interroger sur ces pratiques, en mettant un terme à toute dérogation relative à l'étourdissement lors de l'abattage, ou du moins de l'imposer de façon quasi-immédiate après la saignée ?
"Box-tambour (casting pen)
de contention abattage rituel"

Pour en savoir davantage :
"L'abattage dans la tradition juive"
de Sophie Nizard (1998)
Collection Etudes rurales
Sommes-nous si sûrs de nos droits sur les animaux ?

Chacun devrait s'interroger, réfléchir, se documenter, sur l'intelligence et les émotions des êtres sensibles que sont les animaux, auxquels Homo Sapiens inflige bien des sévices. En tout cas, dans nos sociétés "modernes", qui démontrent un art consommé pour le déni...
En vertu de quel principe l'homme pourrait-il s'arroger de tels droits d'exploitation, de vie et de mort ? C'est là juste une question remue-méninges.

Et la viande bio ?
Si le fait de ne plus manger de viande paraît inenvisageable pour certains, se nourrir de "viande bio" peut néanmoins apporter quelques garanties de qualité et de mieux-être pour les animaux d'élevage.
La viande bio est encore un marché de niche en France : 0,5 à 4% selon les viandes (1,5% pour le bœuf, 1% pour le porc). Les ventes de viande bio ont augmenté de 13% cette dernière année, et représentent 8% des ventes alimentaires bio. Enfin, le prix est généralement de 10 à 30% plus cher qu'une "viande industrielle", elle-même plus chère qu'une alimentation végétale. C'est le prix d'une meilleure qualité...
Au plan éthique, il reste que les animaux élevés en bio subissent le même sort en abattoir que les animaux élevés industriellement (abattage standard ou rituel, sans étourdissement)...

Qu'est-ce que l'antispécisme ?




Un exemple de surpêche : la morue en Atlantique

"Effondrement des stocks de morue de l'Atlantique au large de la côte Est de Terre-Neuve en 1992. Dès la fin des années 1950, des chalutiers de fond ont commencé à exploiter (surexploiter) la partie profonde de la zone, conduisant à une augmentation des prises et à une forte baisse de la biomasse sous-jacente. Les Quotas trop tardivement convenus au niveau international au début des années 1970, qui ont fait suite à la déclaration par le Canada d'une zone exclusive de pêche dans cette zone en 1977 ont finalement échoué à arrêter et inverser le déclin de ce stock halieutique."
(Source Wikipedia 2017)
Parlons Antibiorésistance : de la surconsommation d'antibiotiques à l'impasse thérapeutique...
Les antibiotiques (ATB) appartiennent à une classe de médicaments très prescrits pour lutter contre les infections bactériennes, tant chez les humains que pour les animaux d'élevage (dits de rente). Or les prescriptions sont souvent inutiles voire délétères.
Dans les élevages, ils sont également utilisés comme facteurs de croissance (bien qu'interdits en Europe depuis 2006, de nombreux pays exportateurs continuent), de manière totalement irraisonnée, et contribuent largement à la montée périlleuse de l'antibiorésistance, à l'origine de très nombreuses infections (tuberculose, pneumonie, angine, bronchite, infections urinaires, abcès) et d'un nombre croissant de décès (voir ci-contre aux USA)...
La barrière inter-espèces n'arrête pas toutes les bactéries devenues résistantes chez les animaux.
Si l'usage des ATB ne redevient pas rapidement raisonnable, la découverte du Dr Alexander Fleming en 1928 pourrait n'avoir servi l'humanité qu'un petit siècle !
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Et si le monde entier remplaçait les produits d'origine animale ?
"Selon des chercheurs de l’université d’Oxford, si le monde entier remplaçait la viande, les œufs et les produits laitiers, il serait possible d’économiser d’ici à 2050 1,6 trillion de dollars US par an en coûts de santé, d’éviter 8 millions de décès liés au mode d’alimentation tous les ans et de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 70%"... ( source http://www.whyveg.com/fr )
Idée évidemment utopique, mais qui permet néanmoins de se faire une petite idée de l'impact global de l'alimentation carnée et lactée...
Des investisseurs pour réduire les approvisionnements en protéines animales
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Etude 2016 de l'Académie des Sciences USA (NAS) à l'horizon 2050

GES : Gaz à Effet de Serre
Gt : gigatonnes soit 1 milliard de tonnes...

Combien de calories végétales pour...


Connaissez-vous les grandes lois de la protection animale ?
De la loi Grammont (1850) à celle du 16 février 2015 relative à la modernisation et à la simplification du droit et des procédures, l’animal est enfin considéré dans le Code civil comme un « être vivant doué de sensibilité » (nouvel art. 515-14) et non plus comme un « bien meuble » (art. 528) voire comme un « immeuble par destination » (art. 524).
Source : Fondation 30 millions d'amis
Casser le lien entre la vache et le steak...
« L’idée de tourner un film dans l’un de mes abattoirs est totalement contraire à ma politique qui vise à faire en sorte que le client ne fasse plus du tout le lien entre la vache et le steak. »
Jean-Paul Bigard, PDG du groupe Bigard (Charal et Socopa)
43% de la production de viande française
4,2 milliards d’euros (CA)
Combien d'animaux terrestres mange-t-on au cours d'une vie ?

A ceux qui pensent que les animaux vivent grâce à l'élevage...

